Vous voulez repeindre votre plafond, à 3 m50 du sol, mais vous n’avez pas le petit échafaudage qui vous permet d’arriver à la bonne hauteur. Vous voulez tailler votre haie deux ou trois fois par an, réparer une chaise, fabriquer une étagère, remplacer l’évier de votre salle de bains… Mais il vous manque des outils!

Que faire? Les acheter pour ne les utiliser qu’une fois de temps en temps? Est-ce que cela vaut la peine? N’est-ce pas trop cher? Et où ranger toutes ces machines, quand on vit dans un appartement ou une petite maison en ville?

C’est avec ce genre de questions qu’est né Tournevie. Olivier a eu l’idée d’une sorte de bibliothèque d’outils, sous forme de projet citoyen (par des personnes qui veulent partager, rendre service). Olivier a rencontré quelqu’un qui avait la même envie. Avec des amis, ils ont lancé le projet. Au départ, ils étaient huit. Il leur a fallu trouver un endroit bien situé, pas trop isolé, agréable… Puis réunir l’argent nécessaire à l’achat des premiers outils et à la création d’un site Internet. Enfin, il a fallu réunir des bénévoles (personnes qui offrent du temps gratuitement pour travailler et rendre service).

Le projet a été lancé fin 2015. Aujourd’hui, Tournevie propose en prêt 1 400 objets au total, dont 150 machines électriques: foreuses, visseuses, marteaux-piqueurs, scies sauteuses et circulaires, ponceuses, tronçonneuses, taille-haies, marteaux, tournevis, pinces, fers à souder… De quoi faire de la plomberie, de la menuiserie, des travaux dans la maison ou dans le jardin…

Comment ça marche?

Pour pouvoir emprunter un outil, il faut être membre de Tournevie. Pour cela, il faut payer 40€ par an. Il est conseillé de réserver son outil à l’avance sur Internet. On vient le chercher et on peut le garder, normalement, une ou deux semaines.

Les outils sont de qualité. On peut demander des conseils, notamment le lundi après-midi, auprès d’un bénévole qui peut orienter vers les bons outils, guider un peu pour un projet, une réparation…

Des projets de formations trottent dans la tête d’Olivier et des bénévoles. En Flandre, des initiatives similaires ont vu le jour. Des contacts ont déjà été pris par des Wallons qui envisagent de faire la même chose à Mons, Namur ou Louvain-la-Neuve. Le projet va peut-être continuer à grandir et se multiplier!

www.tournevie.be