Il y aura bien sûr le retour des contrôles aux frontières avec des taxes douanières et donc aussi l’obligation de prouver que l’on respecte bien les règles (européennes ou britanniques). Notamment les règles techniques ( comme la largeur des pneus des voitures) ou environnementales (les normes fixant les rejets de CO2 de l’automobile par exemple). Et certains produits pourraient être saisis par la douane.

On imagine bien que cela créera du retard dans les livraisons, des frais supplémentaires et des risques de pénurie (de médicaments…)

Il est possible que les travailleurs européens évoluant au Royaume-Uni soient soumis aux mêmes conditions et limitations que les travailleurs immigrés provenant de pays hors Union. Et les Britanniques qui souhaitent travailler dans un État membre de l’UE pourront avoir besoin d’un visa de travail ou d’un permis de séjour de longue durée pour ce faire.

Il se pourrait que la facture réclamée par les Européens au Royaume-Uni, qui se monterait à environ 45 milliards d’euros, ne soit pas réglée.

Les transports seraient la première activité frappée. Que se passera-t-il si les licences (autorisations) de vol et de conduite des pilotes et conducteurs d’avion, de train… ne sont plus valables? Et pour les voyageurs?

Qu’en sera-t-il de la coopération policière et judiciaire?

L’absence d’accord créera une forte incertitude (on ne sait pas ce qui se passera).