Les meilleurs joueurs et joueuses de squash du monde s’affronteront du 23 février au 2 mars à Chicago pour remporter le titre de champion et championne du monde de la discipline. Deux Belges y défendront les couleurs de notre pays: les sœurs Nele et Tine Gilis. Nele est classée 27e joueuse mondiale et Tine, 42e. Elles marchent sur les traces du talentueux Stefan Casteleyn, un joueur de squash belge qui a pris sa retraite sportive en 2015 mais qui était classé 7e joueur mondial en 1999.

Quelles règles?

Le squash se pratique en simple (un contre un) ou en double (deux contre deux) sur un court (terrain) d’environ 10 m de long sur 6 m de large, entouré de quatre murs. Les adversaires partagent et défendent l’un après l’autre la même surface de jeu.

Le but est de frapper une petite balle noire en caoutchouc avec une raquette, de telle sorte que son adversaire ne puisse pas la reprendre. Les joueurs renvoient alternativement (l’un après l’autre) la balle contre le mur frontal (face à eux), soit directement, soit indirectement jusqu’à ce que l’un d’eux en soit incapable. La balle peut rebondir une seule fois sur le sol mais on peut aussi la reprendre à la volée (sans qu’elle ait touché le sol). Les joueurs ont le droit d’utiliser les murs latéraux (sur le côté) et le mur arrière pour rendre la trajectoire de la balle plus compliquée. Un joueur, dont c’est le tour de renvoyer la balle, ne doit pas être gêné par son adversaire.

Un match se joue en trois jeux gagnants. Lorsqu’on gagne un échange, on marque un point. Il faut 11 points pour remporter le jeu et, en cas d’égalité 10 partout, il faut deux points d’écart.

Quelles qualités?

Au squash, la balle revient constamment et rapidement. Les joueurs doivent être capables de démarrer et de se déplacer rapidement, de s’arrêter net. Tout cela sur une surface assez petite. Le squash n’exige pas nécessairement de frapper fort sur la balle comme au tennis mais il exige de l’agilité et de l’explosivité. Les décisions doivent être rapides.

Pour Michaël Petre, de la ligue francophone de squash (LFS), « la réflexion et la stratégie sont très importantes dans ce sport. Pour marquer des points, il faut être capable de surprendre son adversaire. »

Jouer au squash est physiquement assez intense mais ce sport permet de se défouler (se détendre), de faire travailler le cœur et tous les muscles du corps. En même temps, on s’amuse beaucoup à développer des tactiques (stratégies) pour surprendre son adversaire et le mettre dans l’embarras.

Au niveau mondial, le squash est dominé actuellement par l’Égypte (Afrique), aussi bien chez les hommes que chez les dames. Le numéro un mondial actuel chez les hommes est l’Égyptien Mohamed El Shorbagy. La numéro un chez les dames est sa compatriote (du même pays) Raneem El Weleily. Selon les spécialistes, les Égyptiens ont révolutionné la manière de jouer au squash en rendant le jeu plus offensif (où on attaque plus), plus créatif, surprenant et amusant.

Pas besoin d’être un champion pour jouer au squash. Ce sport est accessible à tout le monde, même aux enfants. Beaucoup de personnes le pratiquent durant leurs loisirs juste pour bouger et s’amuser. Envie d’essayer?

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