Le temps doux et pluvieux amène des centaines de milliers de batraciens (grenouilles, crapauds et tritons) à quitter les bois et les prairies. Ils tentent d’aller rejoindre les mares et étangs qui les ont vus naître afin de s’y reproduire à leur tour. C’est ce qu’on appelle une migration.

L’association Natagora organise cette année encore une centaine d’opérations de sauvetage le long des routes de Wallonie et de Bruxelles. Grâce à ces opérations, elle estime que 180 000 à 200 000 batraciens sont sauvés de la sorte chaque année.

En deux étapes

Ces opérations de sauvetage se déroulent en deux étapes. La première étape consiste à placer des barrières faites de bâches au bord des routes les plus dangereuses. De cette façon, on peut empêcher les batraciens d’aller sur les routes. La seconde étape, c’est le sauvetage en tant que tel. En début de soirée et très tôt le matin, les volontaires, munis d’un seau et d’une lampe de poche, viennent ramasser les animaux coincés derrière les bâches et ils les déposent à l’abri de tout danger. En plus de sauver ces animaux, ce sauvetage est utile pour l’équilibre de la chaîne alimentaire (chaque animal est mangé par un plus gros). Les batraciens se nourrissent en effet d’insectes, de limaces, etc. À leur tour, ils sont mangés par des putois, rapaces… Cet équilibre doit être préservé.

Envie de voir si un sauvetage de batraciens est proche de chez vous?

www.batraciens.be