Selon les prévisions, en 2050 dans le monde, 7 personnes sur 10 vivront en ville. Si chaque personne possède sa propre voiture, vous imaginez un peu les embouteillages?! Une solution commence à se dessiner à l’horizon: les véhicules autonomes.

Y a-t-il un pilote dans la voiture?

Une voiture autonome n’a pas besoin de chauffeur. On rentre l’adresse d’arrivée dans l’ordinateur de bord, qui nous conduit tout seul à notre destination.

Imaginons un peu… Plus besoin d’avoir le permis ou même d’être en état de conduire, puisque notre chauffeur robot se charge de tout. Une voiture intelligente peut aussi calculer les dépenses en énergie, ce qui permettrait de réduire la pollution. Enfin, si toutes les voitures sont connectées entre elles, plus de bouchons, et surtout, beaucoup moins d’accidents, puisque chaque voiture partagera son expérience avec l’ensemble des véhicules.

Malgré tous ces avantages, il reste encore de nombreux tests à effectuer. Il faut être sûr qu’aucun problème technique ne puisse mettre la vie des passagers en danger. La circulation de véhicules sans chauffeur est encore interdite sur les routes européennes. Mais selon les constructeurs automobiles, celle-ci se généralisera dès 2020.

Autonome ou presque

Des voitures semi-autonomes sont déjà en circulation aujourd’hui. Elles nécessitent un conducteur, mais se chargent de l’accélération de la voiture. La vitesse change en fonction des panneaux et des autres véhicules, il ne reste plus qu’à tourner le volant dans la bonne direction.

Les transports en commun profitent également de cette technologie. À Helsinki, en Finlande, certains bus sont autonomes, mais un contrôleur peut, à tout moment, appuyer sur un bouton d’arrêt d’urgence. En Allemagne, c’est un tram autonome qui a été testé en septembre dernier. Enfin, à Han-sur-Lesse (province de Namur), une navette autonome a été testée pour la première fois en Belgique.