Si certaines technologies se portent comme un vêtement ou un accessoire (comme les exosquelettes, des combinaisons robotiques capables d’augmenter la force de leur porteur), d’autres sont greffées (ajoutées) directement à une partie du corps. Nous avons parlé de robots humanoïdes et des androïdes, mais il nous reste encore à découvrir les cyborgs, des humains qui ont reçu un implant (désigne une substance ou une prothèse introduite dans le corps humain pour soigner ou remplacer un organe) mécanique.

Les I.A. pour soulager un handicap

Les progrès de la robotique et des recherches en intelligence artificielle offrent de nouveaux espoirs pour les personnes porteuses de handicap.

C’est par exemple le cas pour les prothèses (membres ou organes artificiels) qui deviennent de plus en plus sophistiquées (perfectionnées). L’entreprise américaine BrainRobotics a par exemple commercialisé une main robotique capable d’identifier les signaux envoyés par les muscles du porteur. Il suffit de penser très fort à bouger le bras pour que celui-ci s’exécute. Après un temps d’adaptation, elle effectue les gestes demandés, presque aussi naturellement qu’une vraie main.

Cette technologie a été développée à l’origine en 2013, par l’armée américaine. Les prothèses de BrainRobotics ont un grand avantage, elles ne sont pas extrêmement chères (environ 2 600€). Grâce aux progrès de la recherche, de plus en plus de personnes handicapées peuvent avoir accès à ces implants.

Transhumanisme

Soulager un handicap, c’est la première étape pour ceux qu’on appelle les transhumanistes. Pourquoi se limiter à cela alors que nous pouvons devenir plus forts ou plus intelligents grâce à des machines?

Les transhumanistes souhaitent généraliser l’utilisation de ces technologies aux personnes valides, afin d’améliorer les capacités humaines. Ils sont convaincus que des problèmes humains, tels que le handicap, la maladie ou même la mort, peuvent être réglés.

Mais cette utilisation de la science fait poser énormément de questions. Est-ce vraiment sage de vouloir plus que ce que la nature nous a offert? Ou encore, si on finit par supprimer la mort, la vie aura-t-elle la même saveur? Des questions très compliquées, auxquelles il n’existe pas de réponse exacte. À chacun de se faire sa propre idée, sur ce futur qui approche à grande vitesse.