Le jeudi 10 janvier, environ 3 000 élèves ont manifesté pour le climat à Bruxelles. Ces jeunes, surtout des Flamands de l’enseignement secondaire, ont décidé de faire grève de l’école ce jour-là… et de recommencer chaque jeudi! Leur raisonnement: limiter le réchauffement du climat est plus important pour leur avenir que quelques heures de cours. Ils veulent que le climat devienne une priorité dans la politique et que des décisions soient prises pour réduire le réchauffement climatique. Pour cela, ils sont prêts à enfreindre (ne pas respecter) la loi, en s’absentant de l’école…

L’idée de «grève de l’école pour le climat» est née en 2015 à un sommet mondial de la jeunesse. Depuis quelques mois, ce mouvement #climatestrike prend de l’ampleur. Des milliers de jeunes font grève de l’école et manifestent en Angleterre, en Australie, en Pologne, au Japon, aux États-Unis… Au sommet mondial pour le climat à Katowice (Pologne) en décembre dernier, une Suédoise de 15 ans, Greta Thunberg, a lancé un appel aux jeunes du monde entier. Elle-même fait grève de l’école tous les vendredis depuis août 2018 et manifeste devant le Parlement suédois. Elle dit ne vouloir s’arrêter que quand la Suède aura baissé de 15% sa production de gaz à effet de serre (les gaz qui causent le réchauffement).

Que pensez-vous de ce mouvement? Pensez-vous que ces jeunes peuvent influencer les dirigeants? Les trouvez-vous courageux, responsables ou inconscients? Y a-t-il de «bonnes raisons» pour manquer l’école?