L

e public, essentiellement des enfants, arrive dans le petit théâtre de L’Improviste, à Forest (Bruxelles). Les enfants sont invités à écrire un mot sur des papiers qui s’empilent dans une boîte… Le spectacle peut commencer.

Sur scène, six comédiens de la Ligue d’improvisation professionnelle: Gentiane, Noémi, Florence, David, Laurent et Olivier. Ils ne savent pas encore ce qu’ils vont jouer. Pendant une bonne heure, ils vont inventer des histoires, ensemble, et les présenter en direct. C’est ce qu’on appelle du théâtre d’improvisation.

En bus à la mer ou dans une forêt magique

Les comédiens puisent dans la boîte, lisent plusieurs mots, et se rassemblent quelques secondes. Et c’est parti! Ils empoignent quelques caisses en bois, les assemblent et un comédien s’assied au sommet. On comprend vite qu’il conduit un bus. Il s’arrête, fait monter des passagers. Au fil des paroles et des gestes, l’histoire se construit. Ils vont à la mer, à Knokke. Une des passagères espère voir des dauphins roses, des baleines et des sirènes… Puis une cloche sonne: l’histoire est finie! On en commence une autre. Le public est invité à faire le bruit de la pluie: plic ploc… Sur scène, les comédiens ouvrent instantanément un parapluie imaginaire.

Une sonnerie de cloche plus tard, nous voilà plongés dans une terrifiante forêt magique, avec bruitages effrayants. Pour sortir, il faut passer près d’un merisier (un arbre). Dans le public, une fille se porte volontaire pour faire le merisier. Elle veut bien laisser passer les deux comédiens s’ils lui apportent un diamant. Les comédiens font demi-tour et adaptent leur histoire: il faut trouver ce diamant…

Les histoires se suivent: Magali attend sa grand-mère, éleveuse de loups. Une princesse qui rit comme un cheval trouve un prince charmant. Le public fait semblant de manger une galette des rois spéciale. Des dizaines d’enfants montent même sur scène pour jouer dans la dernière improvisation! Ainsi se termine cette heure de création et de folie théâtrale…

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