Le mouvement des «gilets jaunes» se poursuit en France. Ils sont en colère et veulent le faire savoir. Ils ont prévenu, ils ne s’arrêteront que lorsque leurs revendications seront entendues (lorsque leurs demandes seront satisfaites). Ils réclament notamment un meilleur pouvoir d’achat (la quantité de choses qu’on peut acheter avec son salaire), la suppression de la hausse du prix des carburants et, pour certains, la démission du président de la République, Emmanuel Macron. Le samedi 1er décembre, ils manifestaient pour le 3e samedi d’affilée afin de montrer leur mécontentement. Si de nombreux rendez-vous pacifiques ont eu lieu un peu partout en France, dans la capitale du pays, Paris, de nombreux affrontements violents entre manifestants et policiers ont eu lieu. Bien sûr, de nombreux manifestants sont pacifiques mais des groupes de «casseurs» se sont mêlés à la manifestation. Plusieurs voitures ont été incendiées, dont une de police, l’Arc de Triomphe a été tagué, son musée saccagé (détruit), 14 policiers et 92 manifestants ont été blessés. Au total, 412 personnes ont été arrêtées.

Vite, une solution

La France est en train de traverser une crise et le gouvernement est obligé d’écouter une partie de la population qui ne se sent plus bien dans le pays. Si beaucoup de gens ont dénoncé la grande violence de certains «gilets jaunes», beaucoup comprennent aussi leur colère. Le président, Emmanuel Macron, sait qu’il doit trouver des solutions pour améliorer la situation. Au lendemain de ces affrontements, le dimanche 2 décembre, une réunion de crise était organisée. Emmanuel Macron a demandé à son Premier ministre, Édouard Philippe, de rencontrer les gilets jaunes pour essayer d’arranger les choses. Pour tenter d’apaiser (calmer) la situation, le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures le mardi 4 décembre. Il va annuler, pour une durée de 6 mois, la hausse du prix des carburants, et empêchera que le prix du gaz et de l’électricité augmente pendant l’hiver. Il espère de la sorte répondre en partie aux demandes des «gilets jaunes». Mais de nouvelles manifestations sont à nouveau prévues ce samedi 8 décembre à Paris et ailleurs en France.