Après la Seconde Guerre mondiale

(1940-1945), le monde a voulu se protéger contre les horreurs commises par les nazis (membres du parti d’Hitler qui dirigeait l’Allemagne) durant la guerre. Comment empêcher que des gens soient emprisonnés ou tués à cause de leur race, de leurs idées, de leur religion…? Déclarer que tous les êtres humains ont les mêmes droits ne suffisait pas. Pourquoi? Parce que ce texte est une déclaration, pas une loi. On trouvait qu’il ne définissait pas suffisamment les droits auxquels il faisait référence. Alors, en 1966, les principes énoncés (écrits) dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ont été traduits dans deux grands traités internationaux, appelés pactes, puis complétés par d’autres déclarations (contre la discrimination raciale, c’est-à-dire lorsque l’on traite différemment quelqu’un à cause de la couleur de sa peau), contre la torture… Il y a aussi eu la Convention internationale des droits de l’enfant (voir article ci-dessous).

Un des auteurs de la Déclaration a dit: « Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit.»

En 2018, où en est cette paix? 2,8 milliards de personnes dans le monde vivent encore avec moins de 2 dollars (environ 1,75 euro) par jour. Comment vivre dignement avec si peu?

Le monde connaît aussi 49 guerres qui concernent un pays ou un gouvernement. S’y ajoutent plus de 80 conflits qui impliquent des groupes armés.

Des gens continuent à être persécutés (maltraités à cause de leur couleur de peau, de leurs idées ou de leur religion). Au total, une personne sur 110 est déplacée dans le monde. Parmi elles, une sur trois est réfugiée, cela veut dire que, fuyant un danger, elle doit trouver protection ailleurs. Beaucoup de réfugiés sont des enfants.

Certains États refusent de reconnaître l’existence d’une opposition politique. Des pays méprisent ouvertement les droits de l’homme: Birmanie, Syrie, Burundi, Arabie saoudite, Iran, Soudan, Erythrée, République démocratique du Congo (RDC)…

Le devoir d’accueil et de solidarité

Depuis quelques années, on parle souvent des migrants. Peu de pays riches accueillent de vastes populations réfugiées. Ils ont des difficultés à assumer leur responsabilité, leur devoir d’accueil et de solidarité.

Petit à petit, les idées des partis d’extrême droite (racistes) gagnent à nouveau du terrain en Europe et ailleurs, y compris dans des gouvernements.

Et chez nous?

Les migrants ne sont pas accueillis correctement par la Belgique. Certains n’ont nulle part où dormir. Ce sont des habitants qui les accueillent chez eux. Des enfants de famille en situation illégale (qui n’ont pas d’autorisation de rester en Belgique) sont enfermés. Cet enfermement est contraire à la Convention internationale des droits de l’enfant. L’enfermement des familles porte notamment atteinte au droit à la vie familiale et à la liberté d’aller et venir. La Belgique a déjà été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Pourtant, elle recommence cet enfermement d’enfants.