Depuis deux semaines, des gens portent une chasuble jaune fluo et bloquent la circulation automobile à certains endroits. Ils se rassemblent en petits groupes et surprennent tout le monde en prenant le contrôle de certains endroits pendant quelques heures.

Il y a eu quelques dérapages, des actes violents et de la casse, parfois par des personnes qui ne font pas partie de ces gilets jaunes. Mais souvent, les actions se passent dans le calme.

Que veulent-ils?

Ces actions sont nées chez nous de façon spontanée, en suivant l’exemple français. Personne n’a créé un «groupe national de gilets jaunes» pour mener des actions et exprimer des revendications (réclamer des choses).

Du coup, les groupes de gilets jaunes n’ont pas tous le même discours. Mais partout, on entend de la colère. Beaucoup de gens disent que la vie est trop chère, qu’ils ont trop de difficultés à s’en sortir avec l’argent qu’ils ont.

Certains gilets jaunes ont voulu organiser une manifestation à Bruxelles ce vendredi 30 novembre. Puis, ils ont décidé de reporter cette manifestation à plus tard, quand ils auront eu le temps de coordonner les groupes de toutes les régions, de lister leurs revendications, de s’organiser…

Plusieurs gilets jaunes ont annoncé qu’ils iraient à Bruxelles ce 30 novembre quand même. Comme il n’y a pas vraiment de «chef» ou d’organisation centrale, il est impossible de savoir comment les choses vont se passer!

Ce qui est sûr, c’est qu’il y a une réelle colère qui doit être entendue… Des réponses convaincantes doivent être apportées rapidement par les responsables politiques. Sinon ils vont perdre des voix aux élections de mai 2019!