À l’école de Clavier (province de Liège), les élèves pouvaient acheter, tous les jours à midi, une soupe préparée avec des légumes frais (entre autres, du potager de l’école). Cette soupe était cuisinée par une mamy, chez elle. Cette habitude a dû cesser. La soupe «faite maison» est interdite par l’Afsca (agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire). La mission de cette agence, c’est de veiller à la qualité des aliments vendus en magasin, dans les restaurants, chez les bouchers et boulangers, dans les cantines des écoles, hôpitaux, maisons de repos… L’Afsca fait des contrôles stricts pour s’assurer que la santé n’est pas menacée par un manque d’hygiène (propreté) ou par un non-respect des règles. À l’école de Clavier, l’Afsca refuse d’autoriser les élèves à manger une soupe qui a été préparée dans une cuisine qu’elle ne connaît pas, dans des conditions d’hygiène qu’elle ignore et qu’elle ne peut pas contrôler. Cela provoque des réactions. A-t-on raison de prendre ces mesures de précaution ou sont-elles exagérées? Les soupes en boîte, préparées dans des usines lointaines, sont-elles préférables? Ou faut-il simplement supprimer les potages? Quelle est la meilleure décision à prendre, selon vous?