La lutte contre le sida est mondiale. À la tête de cette lutte, il y a une agence (organisme) de l’ONU (Organisation des Nations unies, qui défend la paix dans le monde). Cette agence s’appelle Onusida.

Onusida suit l’évolution de la maladie dans le monde, analyse la situation par pays et par catégorie de personnes. L’agence évalue les mesures et actions qui sont mises en œuvre, relève ce qui pose problème, et fait des propositions. Son objectif: vaincre l’épidémie (le fait que la maladie se répande) d’ici 2030.

Savoir, c’est pouvoir

Cette année, Onusida réclame un dépistage universel (pour tous, partout dans le monde). Autrement dit, il faudrait faire passer un test à chaque humain pour savoir s’il est porteur du VIH, le virus du SIDA.

L’agence estime (pense) que 75% (trois quarts) des personnes qui ont le VIH le savent. Une personne séropositive (qui porte le virus) sur quatre ne le sait donc pas! En effet, le VIH peut se cacher pendant des années dans le corps, sans provoquer d’effet visible pour la personne.

Savoir qu’on est séropositif permet de prendre un traitement qui empêche le virus de se multiplier et de s’attaquer à l’organisme. Ce traitement permet aussi de ne pas contaminer son partenaire sexuel. En effet, le sida peut surtout se transmettre en ayant des relations sexuelles non protégées par un préservatif (sorte d’étui souple que l’homme met autour de son sexe lors de rapports sexuels).

Onusida explique que des personnes n’osent pas faire de dépistage par ignorance, par honte, par peur d’être jugées ou rejetées, ou parce que les services de soin sont éloignés ou trop chers. Le problème est particulièrement criant dans certaines régions du monde, notamment en Afrique.

Le dépistage est le point de départ. Après, on peut organiser la prise en charge de la personne séropositive pour qu’elle ne contamine personne et qu’elle ne développe pas la maladie.