Il y a 100 ans, la Première Guerre mondiale se termine. À Namur, l’évêque (autorité religieuse) décide de lancer un nouveau journal : Vers l’Avenir. C’est une feuille imprimée recto verso (des deux côtés), en noir et blanc, avec du texte en six colonnes, sans photo ni illustration. Il est vendu 10 centimes.

L’évêque namurois veut que ce journal «serve l’Église catholique» et défende la patrie (le roi et le pays). À cette époque, les chrétiens s’opposent aux laïcs (qui n’ont pas de religion). Les journaux affichent clairement leur camp et défendent leurs idées avec force!

Bien sûr, en 100 ans, le monde a changé et le journal aussi. Il s’est détaché de l’Église catholique et s’est ouvert à d’autres idées. Sous le titre L’Avenir depuis 2010, il compte actuellement neuf éditions différentes (Mouscron, Verviers, Luxembourg, Namur…). Son point fort, c’est l’information locale (d’une région…). Bien sûr, il contient plusieurs dizaines de pages, en couleur, mais il a aussi son site d’information, lavenir.net.

Les techniques ont énormément évolué et on ne fait plus du tout le journal de la même manière! La société a changé aussi. Une plus grande place est laissée aux femmes, dans les articles mais aussi dans les rédactions et le personnel. Même les enfants sont pris au sérieux, puisque c’est dans la famille de L’Avenir qu’est né Le Journal des Enfants en 1992.

Aujourd’hui, les Éditions de l’Avenir traversent une période difficile, qui génère des inquiétudes. Se souvenir de son histoire, c’est aussi puiser la force et la confiance pour regarder vers l’avenir!