Nous sommes à Bonneville (Andenne). Les élèves de Thierry Leflot réfléchissent depuis un mois aux droits des enfants.

«On a lu la Convention des droits de l’enfant, expliquent-ils. C’est un texte avec plein d’articles pour protéger les enfants et ados de moins de 18 ans.»

La classe s’est répartie en quatre groupes, qui ont travaillé sur différents thèmes. Ils se sont plongés dans les informations et ont fait des liens entre les droits cités dans la Convention et la réalité. Conclusions: «Il y a des problèmes partout, même en Belgique, et même en classe! Donc, il faut la faire respecter. Ici, on veut devenir une école citoyenne. Il y aura des conseils de classe toutes les semaines, des agoras qui réuniront toutes les classes pour parler des projets, de l’école… On va écrire une charte sur base des valeurs qu’on trouve importantes: le respect, la solidarité, l’esprit critique, l’autonomie, la bienveillance, la gratitude, le partage...» Les élèves vont même appliquer ces valeurs en préparant et en organisant eux-mêmes les classes vertes de l’école: ils concoctent le programme, préparent et animeront les activités, feront les repas…

Faire entendre sa voix

En attendant, le prochain point fort, c’est cette journée du 20 novembre à Bruxelles. Ils ont écrit un texte de slam (poésie urbaine), que l’artiste Badi chantera. Ils ont aussi appris une chanson de Badi, qu’ils vont interpréter ensemble. Faire entendre sa voix, c’est un des droits des enfants!