Le Yémen se trouve au sud de l’Arabie saoudite. Ce pays a été créé en 1990 et depuis, les conflits sont fréquents. Mais depuis 2011, rien ne va plus. Pire: depuis 2015, la situation a complètement dérapé et de nombreux pays y font la guerre.

Comment ça a commencé

En 2011, comme dans d’autres pays arabes, une partie de la population a protesté et s’est révoltée contre le président Saleh. Le président, qui était au pouvoir dans la région déjà bien avant la création de l’État, s’enfuit. Il s’allie alors à des rebelles (groupes armés) au nord-ouest du pays: les Houthis.

Ces Houthis prennent le contrôle d’une partie du pays, dont la capitale, Sanaa. Ils sont soutenus par l’Iran.

Face à eux, le président Hadi est soutenu par une coalition (groupe) de pays menée par l’Arabie saoudite. On y trouve les Émirats arabes unis, le Qatar, le Pakistan, Bahreïn, la Jordanie, l’Égypte, le Soudan… et les États-Unis.

La faim tue

Pour la population du Yémen, la vie est devenue terriblement difficile. Le plus compliqué, c’est que les marchandises circulent difficilement: la nourriture, les médicaments et des produits divers manquent ou sont très chers. Une grande partie des Yéménites ne peuvent plus s’alimenter correctement et, affaiblis, ils meurent de maladie ou de faiblesse.

Les ports et aéroports du pays sont au cœur des combats, ce qui rend presque impossible l’arrivée de nourriture, médicaments…

L’ONU (Organisation des Nations unies, chargée de la paix dans le monde) insiste pour relancer le processus de paix dans les semaines à venir. De nombreux États réclament que les combats cessent pour pouvoir nourrir la population. 22 millions de personnes ont besoin d’une aide urgente. 12 à 14 millions de personnes sont au bord de la famine (risquent de mourir de faim) et un enfant meurt toutes les dix minutes de maladie. Malgré le danger, des organisations sur place essaient de sauver un maximum de vies.