En 1999, les Belges découvrent le visage de Delphine Boël, une artiste qui est présentée par certains comme la fille cachée du roi Albert II.

Delphine Boël dit alors que sa maman et Albert II ont eu une liaison entre 1966 et 1984. Le roi Albert II, de son côté, admet qu’il a connu une période difficile dans sa vie de couple avec la reine Paola. Mais il ne reconnaît pas être le père biologique (de sang) de Delphine Boël.

Finalement, celle-ci s’adresse à la justice pour faire reconnaître qu’Albert II est son père. La procédure est longue. La justice a d’abord vérifié si Jacques Boël, le père officiel de Delphine, n’est pas son père biologique. Pour cela, une analyse de l’ADN des deux personnes a été effectuée. Les scientifiques ont donc analysé des cellules biologiques (ça peut être du sang, de la salive…) de Delphine et de Jacques Boël et ont vu qu’il n’y avait aucun lien entre les deux. Jacques Boël n’est donc pas le vrai père de Delphine Boël, sur le plan biologique.

Cette semaine, on a appris que la cour d’appel de Bruxelles avait reconnu que Jacques Boël n’était pas le père de Delphine. Elle a ordonné au roi Albert II de se soumettre à un test ADN pour vérifier si Delphine est sa fille biologique. On ne sait pas encore si le roi va accepter de faire ce test.

Si Delphine est bien la fille du roi, cela ne lui permettra pas de devenir princesse. Par contre, elle pourra recevoir une partie de l’héritage à la mort du roi Albert II. Delphine, 50 ans, dit qu’elle veut connaître la vérité pour elle et pour ses enfants.