Tout a démarré le 10 octobre. Ce jour-là, une Française a envoyé par Internet une pétition (une demande ou réclamation écrite adressée à une autorité). Elle voulait expliquer sa colère face à la hausse du prix des carburants à la pompe.

Depuis un an, en France, les carburants ont augmenté en moyenne de 25 centimes pour l’essence et de 30 centimes pour le diesel. Le gouvernement a annoncé que les prix allaient continuer à augmenter dans les années à venir. Presque 779 000 personnes ont signé cette pétition. Deux chauffeurs routiers ont créé un groupe Facebook et lancé l’idée de bloquer le boulevard périphérique (autour) de Paris le 17 novembre à 14 h. Le mouvement du 17 novembre est né, avec comme symbole (signe pour être reconnu) le gilet fluo. Selon certains, 78% des Français estimeraient justifié l’appel à bloquer les routes.

L’avis du gouvernement

Selon le gouvernement, si le prix du carburant augmente à la pompe, c’est avant tout parce que le prix du pétrole augmente. En tout cas, 75% de la hausse du prix du carburant serait due au prix du pétrole et le reste est dû aux taxes que le gouvernement ajoute. Il dit qu’il veut faire payer plus cher le carburant car il veut penser à l’environnement. Il veut ainsi amener les Français à s’équiper de véhicules moins gourmands en essence ou diesel, à rouler moins, à pratiquer le covoiturage (partage de la voiture lorsque l’on fait le même trajet) ou à utiliser d’autres moyens de transport. Le président Macron dit aussi qu’il comprend la colère des Français mais que le gouvernement ne se trompe pas. Il sait qu’il faut trouver aussi comment aider les personnes les plus modestes qui n’ont pas le choix et qui doivent faire «30 ou 40 kilomètres chaque jour pour aller travailler». Il parle donc de mesures pour atténuer (réduire) notamment la hausse des taxes. Le mouvement de blocage, le 17 novembre, rencontre aussi du succès en Belgique. Notre pays sera-t-il aussi bloqué ce jour-là?