Aux États-Unis, le président n’est pas seul à diriger le pays. Le Congrès, l’endroit où l’on fait les lois, joue aussi un rôle très important.

Ce que l’on appelle les élections de mi-mandat sont organisées au milieu du mandat (période au pouvoir) du président. Donald Trump a été élu pour quatre ans en 2016. En 2018, c’est donc la moitié de son mandat en tant que président des États-Unis.

Le Congrès est composé de deux chambres: la Chambre des représentants et le Sénat. Le but des élections de mi-mandat est de choisir tous les membres de la Chambre des représentants (435 membres), et d’élire aussi 35 des 100 membres du Sénat.

Une avancée pour les démocrates

Aux États-Unis, la vie politique est dominée par deux grands partis (groupes de personnes ayant les mêmes idées pour diriger un pays, une région, une ville…): le Parti républicain et le Parti démocrate. Donald Trump appartient à la famille politique des républicains.

Les élections de mi-mandat sont importantes pour le président. Leur résultat peut l’empêcher d’agir et d’appliquer le programme pour lequel il a été élu deux ans plus tôt.

Le 6 novembre, les démocrates ont remporté une victoire partielle en gagnant la Chambre des représentants mais perdant du terrain au Sénat.

Parmi les 435 membres de la Chambre des représentants, il y aura davantage de démocrates que de républicains. Les démocrates ont promis de s’en servir pour contrer le pouvoir de Trump. Nancy Pelosi, la cheffe des démocrates à la Chambre, a toutefois promis d’œuvrer pour trouver «des solutions qui nous rassemblent, car nous en avons tous assez des divisions.»

Au Sénat, les républicains ont conservé leur majorité (le plus grand nombre d’élus).

Un Congrès divisé

En janvier, les États-Unis se retrouveront donc avec un Congrès divisé avec une «Chambre d’abord démocrate» et un «Sénat d’abord républicain».

Donald Trump n’a pas hésité à twitter (écrire sur Twitter) en parlant d’énorme succès pour ces élections. Mais va-t-il changer de ton?

De son côté , l’ancien candidat démocrate à la présidence, Bernie Sanders, a déclaré que le président Trump était un menteur. Il a ajouté: Au lieu de rassembler le peuple américain, il essaie de nous diviser sur la base de la couleur de notre peau, de notre origine, de notre religion, notre genre, notre identité sexuelle.»