Cette semaine, la première conférence mondiale sur «la pollution de l’air et la santé» a eu lieu à Genève (Suisse). À cette occasion, l’OMS a révélé qu’environ 93% des enfants de moins de 15 ans dans le monde respirent un air si pollué qu’il met gravement en danger leur santé et leur développement. L’OMS estime que l’air pollué entraîne chaque année 7 millions de décès.

Si les enfants sont aussi sensibles aux effets de la pollution de l’air, c’est parce qu’ils respirent plus rapidement que les adultes et absorbent donc plus de polluants. Ils sont aussi plus près du sol, là où les concentrations de polluants sont les plus élevées. Tout cela les touche alors que leur cerveau et leur corps sont en plein développement. L’OMS pense dès lors que la priorité au niveau international est d’accélérer la transition (le passage) vers les énergies propres, renouvelables.

Le même constat a été fait par l’Agence européenne de l’environnement. Elle pointe du doigt notamment le dioxyde d’azote émis par les moteurs diesel.

Les voitures qui roulent au diesel rejettent dans l’air des particules fines (très fines poussières) et des gaz mauvais pour la santé et pour l’environnement.

Ces polluants peuvent provoquer des maladies aux poumons, au cerveau, au cœur… En Europe, le transport routier est l’une des principales sources de pollution de l’air, avec l’agriculture, la production d’énergie et l’industrie.