Chaque année, le 11 novembre, on fête l’armistice, c’est-à-dire la fin de la Première Guerre mondiale. Le 11 novembre est un jour férié: les parents ne travaillent pas et c’est un jour de congé à l’école. Comme cette année, le 11 novembre tombe un dimanche, il n’y a pas de congé.

Vous entendrez beaucoup parler de l’armistice, car on en célèbre les 100 ans cette année. Cette signature importante a eu lieu à Compiègne, en France, à 5 heures du matin dans un wagon de chemin de fer. Les généraux allemands ont alors reconnu leur défaite.

Comment une telle guerre a-t-elle pu avoir lieu?

À cette époque, l’Allemagne était plus vaste qu’aujourd’hui. Quant à l’Autriche et la Hongrie, elles ne formaient qu’un seul empire (austro-hongrois). En juin 1914, l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie, l’archiduc François-Ferdinand, est assassiné par un jeune Serbe.

L’Autriche accuse alors la Serbie d’avoir organisé cet assassinat et la bombarde. La Russie, amie de la Serbie, entre alors en guerre contre l’Autriche. Dans le monde, les pays se rangent dans un camp ou dans l’autre.

Une guerre enterrée

Cette guerre a coûté la vie à 10 millions de soldats et à 6,6 millions de civils (enfants, femmes, hommes âgés). S’il y a eu tant de victimes militaires, c’est notamment parce que c’était une guerre «enterrée». Pour protéger leurs troupes contre les attaques ennemies, les armées ont décidé de creuser des tranchées (fossés). Les soldats y étaient piégés. L’utilisation de fusils mitrailleurs, de bombes, d’obus, de gaz… a aussi provoqué beaucoup de victimes. Après l’arrêt des combats, il a fallu plus de sept mois pour que la paix soit signée à Versailles. L’Allemagne a été déclarée responsable de la guerre et condamnée à payer de lourdes réparations.