Catherine Girard-Audet était présente en Belgique pour la sortie du 12e tome de «La vie compliquée de Léa Olivier». Éléanore et Lola sont des lectrices assidues de ces romans. Comme des dizaines de milliers de jeunes québécoises (l’auteure est québécoise), belges et françaises, elles apprécient le ton joyeux, complice de cette série.

Éléanore: D’où vous vient cette passion de l’écriture?

Dès l’âge de sept ans, j’ai commencé à écrire des petites histoires. J’ai toujours aimé ça mais je n’imaginais pas que j’en ferais une carrière!

Éléanore: Et qui vous a inspiré ces personnages?

Tous les personnages sont inspirés de gens que je connais. Pour Marilou, c’est la fusion entre trois de mes meilleures amies. Les personnages masculins sont des amis, des ex ou des garçons auxquels j’ai rêvé. Il y a un peu de fiction (des choses inventées) mais c’est très inspiré de ma vie.

Lola: Pourquoi avoir choisi une ado comme héroïne ?

Avant d’écrire Léa Olivier, j’écrivais, depuis trois ans, un guide pratique qui s’intitulait «l’ABC des filles». J’ai aussi assuré la traduction (anglais-français) de nombreux livres: Dora, Bob l’Éponge, Garfield, Spiderman… Je pense que «j’ai fait ma plume» en traduisant ces livres pour jeunes. Je crois aussi que je suis encore une ado dans ma tête!

Lola: Quel personnage préférez-vous?

Si je ne réponds pas Léa, ça va être étrange ! (rires) D’autant plus que Léa, c’est un peu moi. Mais j’aime beaucoup aussi Marilou, elle a du caractère et forme un bel équilibre avec Léa. J’aime aussi énormément Jeanne. Elle m’a été inspirée par Anne-Marie, une amie que j’ai connue en arrivant à Montréal. Elle était très populaire à l’école. Moi, j’avais de super bonnes notes et une coupe de cheveux «au bol», sans style. Anne-Marie ne s’est pas préoccupée de mon look. Elle m’a aidée en anglais et nous sommes devenues amies. C’est quelqu’un qui avait sa propre opinion et qui ne faisait attention ni aux gangs (bandes de copains), ni aux nunuches (filles stupides).

Retrouvez le reste de l’interview dans le JDE de ce 2 novembre.