Les provinces ont perdu de nombreuses compétences (responsabilités) au fil du temps. Mais elles continuent à se voir confier des missions par le pouvoir fédéral (national), par leur Communauté ou leur Région.

Les provinces ont certaines responsabilités pour le maintien de l’ordre et la sécurité de la population dans des cas précis (plans d’urgence s’il y a une grosse catastrophe)…

Les provinces s’occupent de tout ce qui est «d’intérêt provincial». Elles peuvent définir cela elles-mêmes, en respectant les compétences des autres niveaux de pouvoir (communes, Régions, Communautés et pouvoir fédéral). Leurs missions peuvent être liées à l’enseignement, à la gestion des déchets, la culture, le tourisme, le sport, la santé, le développement économique… Elles peuvent ainsi avoir et gérer des écoles, des centres culturels ou des bibliothèques, des hôpitaux, des parcs de loisirs ou de nature, des homes pour personnes handicapées ou âgées, des musées, des petits cours d’eau, des monuments et des objets de patrimoine (richesses héritées du passé)…

Les provinces peuvent décider de soutenir financièrement (avec de l’argent) des associations, des événements…

Qui décide? Qui va-t-on élire?

À la tête de chaque province, il y a un gouverneur, qui n’est pas élu mais désigné, en général jusqu’à la retraite (fin de carrière), par le gouvernement de sa Région.

Le 14 octobre, les électeurs de Flandre et de Wallonie choisiront par contre leurs nouveaux conseillers provinciaux. Dans chaque province, un conseil provincial sera formé. Ce conseil prendra les décisions, votera les règlements provinciaux et établira le budget (décidera les dépenses) de la province.

Quatre ou cinq conseillers seront choisis pour former le collège provincial, composé de députés provinciaux. Ce collège fera appliquer les décisions du conseil provincial et assurera la gestion quotidienne.