On parle d’ailleurs de suffrage (vote) censitaire.

En 1893, la Belgique a été secouée par des grèves et des violences. Suite à cela, le Parlement belge accepte d’élargir le droit de vote à tous les hommes belges de 25 ans et plus. Les plus riches, qui paient le cens, ou ceux qui possèdent un diplôme particulier, reçoivent un ou deux bulletin(s) de vote supplémentaire(s). Certains Belges peuvent donc voter deux ou trois fois, d’autres, une seule fois. Les femmes, elles, n’ont pas le droit de s’exprimer.

En 1919, tous les hommes belges de 21 ans minimum ont le droit de vote. Ils sont sur pied d’égalité: un homme – une voix. On ne tient toujours pas compte des femmes.

En 1948, après la Seconde Guerre mondiale, les décideurs belges reconnaissent que les femmes ont leur place dans la société et sont capables de voter comme les hommes! Elles ont enfin le droit de vote.

En 1981, l’âge minimum pour voter descend à 18 ans.

En 2000, les citoyens non belges d’un pays de l’Union européenne et vivant en Belgique peuvent pour la première fois participer aux élections communales s’ils s’inscrivent sur la liste des électeurs.

En 2004, cette possibilité est élargie aux non-Européens, à certaines conditions (lire p.4).