Après cela, la Belgique a créé des «maisons de retour». Des familles avec enfants mineurs (de moins de 18 ans) y sont détenues mais avec des possibilités de sorties (pour aller à l’école, faire des courses, consulter un avocat, se rendre chez le médecin, etc.). Un adulte de la famille doit toutefois toujours être présent dans l’habitation, afin d’éviter les disparitions. Selon Theo Francken, le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, pour certaines familles, ça ne marche pas. Selon lui, il faut un enfermement strict.
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Entre 2004 et 2008, plus de 2 000 enfants ont été placés avec leurs parents dans des centres fermés. Notre pays a été à trois reprises condamné pour cette raison par la Cour européenne des droits de l’homme.