Certains cheminots refusent de travailler du 28 juin à 22 h jusqu’au 30 à 22h. Ils font grève: ils ne travaillent pas, pour montrer leur désaccord ou réclamer quelque chose.

En fait, ils ne sont pas contents parce que leur métier n’est pas repris sur la liste des métiers pénibles. Cette liste est en cours d’élaboration (on est en train de l’établir). Les personnes qui exercent un métier repris sur cette liste auront des meilleures conditions pour leur pension (quand ils pourront arrêter de travailler en fin de carrière).

Un service minimum

Jusqu’à présent, chaque fois qu’il y a grève à la SNCB (société nationale des chemins de fer belges), les voyageurs plongent dans une aventure pleine d’inconnues. Ils ignorent quand il y aura un train, s’ils pourront monter dedans, s’ils auront un train pour rentrer en fin de journée…

Pour empêcher ce chaos, un service minimum est imposé. Il est appliqué pour la première fois cette semaine. Dès mercredi soir, il était possible de voir, sur Internet, quels trains allaient rouler grâce aux cheminots non grévistes. Au moment d’écrire cet article, nous ne savons pas si ce système a bien fonctionné et comment se déroule la grève.