Le Loch Ness est un lac d’eau douce de 39 km de long sur 1 à 3 km de large, situé dans les Highlands, en Écosse. Il est célèbre parce que, selon la légende (récit que l’on se raconte de génération en génération), il serait habité par un monstre. Depuis le VIe (6e ) siècle (les années 500), régulièrement, des personnes affirment l’avoir aperçu. Les explications sur la nature de la créature, baptisée Nessie, sont nombreuses. Ce serait un reptile marin qui aurait survécu depuis la préhistoire, un poisson géant ou encore simplement du bois flottant à la surface du lac. Jusqu’à présent, l’existence du monstre n’a jamais été scientifiquement prouvée.

Neil Gemmell, un scientifique néo-zélandais (de Nouvelle-Zélande en Océanie), propose d’analyser l’ADN (les gènes qui portent toutes les caractéristiques que les êtres vivants héritent de leurs parents) présent dans les eaux du Loch Ness pour faire l’inventaire (la liste) des êtres vivants qui le peuplent. Cette méthode est basée sur le fait que chaque organisme vivant laisse des traces d’ADN dans l’eau quand il se déplace. L’ADN provient de la peau, des écailles…

L’ADN de Nessie?

Concrètement, l’équipe de Neil Gemmell a prélevé (pris) environ 300 échantillons d’eau à différents endroits et profondeurs du lac. Les traces d’ADN contenues dans l’eau seront extraites en laboratoire, puis analysées pour déterminer à quelle espèce elles appartiennent. Au fur et à mesure des analyses, les scientifiques dresseront la liste des espèces présentes dans le Loch Ness.

Ont-ils une chance de trouver de l’ADN du monstre du Loch Ness? Ils vont peut-être trouver de l’ADN d’espèces inconnues car il reste encore beaucoup d’êtres vivants à découvrir sur la planète. En analysant cet ADN, ils auront une bonne idée de quelle sorte d’animal ou de créature il s’agit. Nessie sera-t-elle trahie par son ADN? Mystère…