Dans la nuit du 9 au 10 juin, 629 migrants ont été recueillis par un navire de SOS Méditerranée, une organisation non gouvernementale. Parmi les migrants recueillis, il y a 123 enfants de moins de 18 ans et sept femmes enceintes.

Mais le navire de sauvetage, l’Aquarius, s’est retrouvé bloqué en mer Méditerranée au large de l’Italie et l’île de Malte qui refusaient toutes deux que le bateau accoste chez elles.

Certains maires (bourgmestres) italiens, ceux de Tarente et de Naples, avaient quand même déclaré être prêts à accueillir les migrants de l’Aquarius. Mais, devant le refus des gouvernements italien et maltais, aucun débarquement n’était possible. Finalement, c’est l’Espagne qui a accepté d’accueillir ces migrants. «Il est de notre obligation d’aider à éviter une catastrophe humanitaire et d’offrir un port sûr à ces personnes» ont précisé les autorités qui ont choisi le port de Valence (à l’est du pays) comme destination de l’Aquarius.

Le 12 juin, les 629 migrants sont partis vers l’Espagne à bord de trois bateaux dont le navire humanitaire Aquarius. Mais le refus de Malte et de l’Italie a provoqué une vague d’indignation, ou d’approbation, dans toute l’Union européenne. Le sort des migrants divise de plus en plus l’Europe.