Quelques jours avant le début de la coupe du monde, différentes organisations belges ont lancé une campagne (action) intitulée «Mondial des Droits Humains». Leur idée? Interpeller les fabricants Nike et Adidas à propos des salaires versés aux personnes, essentiellement des femmes, qui fabriquent leurs équipements de sport. «Une Indonésienne peut gagner 80 à 90 euros par mois, alors qu’une vareuse vendue aux supporters coûte 90 euros. C’est inacceptable! Seul 1% du prix de vente est destiné au salaire du travailleur», a expliqué Jean-Marc Caudron, le responsable de la campagne. Sur le site Internet de cette campagne, on apprend par exemple qu’une travailleuse indonésienne qui fabrique des chaussures de sport ou des maillots pour Nike ou Adidas gagne entre 82€ et 200€ par mois. Il lui faudrait 363€ pour assurer une vie décente à sa famille. Or, Nike et Adidas ont réalisé 5 milliards d’euros de bénéfice en 2017. Les responsables de la campagne calculent que 15% de cette somme suffiraient pour que tous les travailleurs et travailleuses de leurs fournisseurs en Chine, au Vietnam, en Indonésie et au Cambodge reçoivent un salaire vital (qui permette de vivre). Et vous, qu’en pensez-vous?