Le volcan de Fuego se trouve au Guatemala (Amérique centrale), à 35 km de la capitale, Guatemala City. Il culmine à 3 763 m et est un volcan actif (qui rejette de temps à autre des fumerolles, de la lave…).
Ces dernières années, il montrait de plus en plus de signes d’activité et ces phénomènes se multipliaient depuis quelques mois.
Le 3 juin, le volcan est entré en éruption: pendant 16 heures, il a craché de grandes quantités de lave (roche fondue qui se trouvait au cœur du volcan) et a projeté à plusieurs milliers de mètres d’altitude des nuages de cendres et de débris volcaniques (roches…). Du coup, les autorités ont fait évacuer plus de 4 500 personnes.
Plusieurs dangers
La lave a coulé sur les pentes du volcan, détruisant villages et cultures sur son passage.
Plus rapides et redoutables encore: des nuées ardentes (gros nuages de gaz, cendres et débris volcaniques) ont déferlé à toute vitesse, à des températures de plusieurs centaines de degrés.
Des cendres sont retombées à des kilomètres de là, contaminant les cours d’eau et les cultures. Au total, environ 1,7 million de personnes seraient touchées par l’éruption du Fuego.
Enfin, quelques heures après l’éruption, la pluie est tombée, augmentant le risque de lahars: des coulées de boues denses, faites de cendres et d’eau, qui ensevelissent (recouvrent) tout et durcissent comme du béton.
Mercredi matin, au moment de terminer ce journal, les Guatémaltèques comptaient déjà 75 morts. Mais environ 200 personnes étaient encore recherchées. Le volcan pourrait encore libérer de la lave et des cendres dans les jours à venir, mais en moindre quantité, d’après les vulcanologues (spécialistes des volcans).