Si l’on veut faire respecter les droits des enfants, alors il faut avoir une information précise sur le nombre des enfants concernés, leur âge, leur nationalité… Il faut aussi connaître les motifs, les durées et les lieux de leur détention. C’est la raison pour laquelle une étude mondiale a été demandée.

 

De plus en plus d’enfants concernés

 

Selon les Nations unies, il y a de plus en plus d’enfants privés de liberté. La privation de liberté bloque non seulement le développement de l’enfant et sa capacité à avoir une vie saine et positive, mais elle représente aussi un coût pour le budget de l’État (du pays).

 

Qui sont les enfants privés de liberté en Belgique?

 

Eva Gagneux, de Défense des Enfants International (DEI)-Belgique répond: «Il y a notamment les enfants privés de liberté dans le cadre de l’administration de la justice.

Il y a aussi les enfants privés de liberté pour des motifs liés à la migration. Des enfants peuvent être privés de liberté parce qu’ils n’ont pas les bons papiers pour rester en Belgique. Cela arrive aussi ailleurs dans le monde.

Il y a également les enfants vivant dans des lieux de détention avec leurs parents. En Belgique et dans beaucoup d’autres pays du monde, il est possible que des bébés vivent en prison avec leur mère (dans des prisons pour femmes). En Belgique, il est possible qu’un bébé vive en prison avec sa mère jusqu’à l’âge de trois ans au maximum.»

Article complet dans le JDE de ce vendredi 29 juin.