Certaines personnes ont besoin, à un moment donné de leur vie, d’une greffe (de remplacer un organe malade par un organe sain) d’organe (rein, cœur, poumon…) parce qu’elles ont une maladie ou ont eu un accident.

En Belgique, 1 300 personnes attendent une greffe d’organe.

Où trouver les organes? Il y a deux cas différents. On peut donner certains organes (comme le rein, une partie du foie) en étant en vie, mais uniquement à ses proches. Ou alors, les médecins peuvent prélever un organe sur une personne en état de mort cérébrale. Son cerveau ne fonctionne plus mais son cœur bat toujours. La personne ne peut plus vivre et son cœur va s’arrêter. À ce moment-là, ses organes (s’ils sont en bon état) peuvent être donnés à différents receveurs.

Un don encadré par une loi

En Belgique, une loi de 1986 encadre le don d’organe. Elle dit que le don d’organe est gratuit et anonyme (celui qui reçoit un organe ne connaît pas le nom du donneur).

La loi dit aussi que toute personne qui habite en Belgique consent (accepte) à ce qu’on lui prélève ses organes après sa mort, sauf si, de son vivant, elle a clairement exprimé son refus d’être donneur auprès des membres de sa famille ou auprès de sa commune.

Tout citoyen (habitant), peut se rendre à l’administration communale du lieu où il habite pour exprimer sa volonté d’être ou de ne pas être donneur d’organes après son décès. Sa volonté est enregistrée dans le registre national (liste qui reprend un certain nombre d’informations, notamment les noms, les adresses… de toutes les personnes qui vivent en Belgique).

Concrètement, avant de prélever des organes, les médecins vérifient dans le registre national si la personne a exprimé sa volonté. Si rien n’y figure, ils demandent aux proches ce que le défunt pensait du don d’organe. Pour la famille, c’est une discussion difficile dans un moment douloureux. Si la personne décédée n’a jamais exprimé sa volonté de son vivant et que les proches s’opposent au prélèvement d’organes, les médecins respectent la décision de la famille.

Plus de dons

Actuellement, en Belgique, 275 000 personnes sont inscrites comme donneurs d’organes au registre national. Chaque année, de plus en plus de personnes font cette démarche. Les dons sont aussi en augmentation. En 2017, 348 organes ont été prélevés après la mort et greffés contre 321 en 2016.

Malgré cela, les dons d’organes restent trop peu nombreux. Malheureusement, une centaine de personnes décèdent chaque année en raison d’un manque d’organes. Un seul donneur peut sauver jusqu’à huit vies.