Cette semaine, des pilotes d’avion de la compagnie Brussels Airlines ont cessé le travail lundi et mercredi. Leurs appareils n’ont pas quitté la piste de l’aéroport de Zaventem (Bruxelles).

Brussels Airlines est une compagnie belge qui a été rachetée par la compagnie allemande Lufthansa.

Les syndicats (ceux qui défendent les droits des travailleurs) réclament de la clarté sur les projets de la société allemande Lufthansa. Les 500 pilotes veulent en particulier que leurs conditions de travail soient rediscutées avec la direction. Ils demandent de meilleurs salaires. En 2010, pour aider l’entreprise en difficulté, ils avaient accepté de réduire leurs rémunérations d’environ 30%. À présent, ils voudraient récupérer ces montants.

Ils veulent aussi un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ils dénoncent des rythmes de travail trop lourds. «Les équipages assurent de plus en plus de vols chaque jour, avec parfois des escales à l’étranger. Et, depuis quelques années, on nous demande encore d’assurer plusieurs vols après cette nuit passée loin de chez nous» explique Luc Martin, de la CNE (un des trois syndicats qui négocient avec la direction de Brussels Airlines).

Les pilotes souhaiteraient que 30 pilotes supplémentaires soient engagés. Ils voudraient que leur métier soit reconnu comme pénible et que cela leur donne le droit de prendre leur pension à 55 ans et non 10 ou 12 ans plus tard.

La direction signale que chaque jour de grève coûte 10 millions d’euros à l’entreprise. Trois vols sur quatre ont été annulés et 63 000 passagers ont soit dû déplacer leur vol, soit être indemnisés (remboursés).