Selon certains, le 7 avril, une attaque chimique aurait eu lieu dans la ville de Douma, en Syrie (Proche-Orient). C’est l’armée syrienne, aidée par son allié russe, qui aurait utilisé cette arme contre sa population. Douma se situe en effet dans une région où se trouvaient encore des opposants au président syrien, Bachar al-Assad. Après l’attaque, l’armée syrienne a repris toute cette zone.

La Syrie et la Russie disent que cette attaque chimique est une invention. Les États-Unis, au contraire, disent avoir des preuves, mais ne les ont pas partagées. Or, les armes chimiques ont des effets terrifiants. Elles sont d’ailleurs interdites. Pour de nombreux pays, utiliser de telles armes, c’est franchir une ligne rouge (aller trop loin)… même si ce qui se passe en Syrie est déjà inadmissible tant c’est terrible.

Après plusieurs jours de menaces, les armées de trois pays sont passées à l’attaque le 14 avril. Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont lancé une centaine de missiles sur des entrepôts d’armes chimiques près de la ville de Homs et sur un centre de recherche qui travaillerait au programme d’armes chimiques près de Damas, la capitale de la Syrie. Il n’y aurait pas eu de victime.

Depuis cette attaque, les tensions restent vives. Que faire pour éviter que la situation s’aggrave encore? Les discussions se multiplient…

Entre-temps, une équipe d’enquêteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques est arrivée en Syrie pour tenter de vérifier s’il y a eu une attaque chimique à Douma. Mais dix jours après les faits, ils n’avaient pas encore pu commencer leur travail.