En Belgique, une grande partie de l’électricité vient de centrales nucléaires. Celles-ci produisent le courant à partir de matières radioactives, qui émettent un rayonnement dangereux. Il est donc essentiel de garantir la sécurité et le bon fonctionnement de ces centrales. En cas d’accident ou de catastrophe, elles peuvent dégager de la radioactivité et ces rayonnements dangereux peuvent contaminer l’environnement (le sol, l’eau…) et les êtres humains.

En Belgique, nous avons deux centrales nucléaires: Tihange (Huy) et Doel (Anvers). Dans chaque centrale, il y a plusieurs réacteurs (des unités de production d’électricité). C’est pour cela que l’on parle de Tihange 1, 2 et 3 et de Doel 1, 2, 3 et 4.

En 2003, le Parlement belge avait voté une loi qui prévoyait que les réacteurs des centrales ne pouvaient pas avoir plus de 40 ans. Le réacteur, c’est le cœur d’une centrale nucléaire, là où on produit l’électricité. Dès lors, normalement, Doel 1 et 2, les plus anciens réacteurs du pays, auraient dû cesser de fonctionner à partir de 2015 et 2016. Finalement, le gouvernement a choisi de prolonger leur durée d’exploitation de 10 ans.

La semaine dernière, il s’est mis d’accord sur un plan de sortie du nucléaire. Ce plan définit les modes d’approvisionnement en énergie pour la Belgique pour les 30 prochaines années. Pour compenser la sortie du nucléaire, le gouvernement annonce notamment la création de nouvelles zones pour la construction de parcs éoliens en mer du Nord.