Charles a eu un succès très rapide. Tout sourire, elle nous dit ce qui est le fou dans cette aventure : « Sortir mes propres chansons, c’est un truc de dingue. Je ne pensais pas que ça arriverait. Et puis, le plus marquant, c’est que j’ai joué à Rock Werchter le 1er juillet. C’était un goal à atteindre et on a eu l’occasion cette année, parce qu’un artiste était malade et on a été contactés pour le remplacer. On a joué devant 20 000 personnes, les gens étaient hyperréceptifs. C’est trop dingue, je suis fière, c’est un de mes festivals préférés. »

Ce succès, cette « fame », a des inconvénients ? « Ce qui me choque, moi, c’est certains commentaires sur Facebook, qui sont négatifs et qui viennent de gens pas très jeunes, l’âge de mes parents. Ils pensent que parce qu’on est des personnalités publiques et qu’on passe à la télé, ça ne nous atteint pas. Mais en fait, si. Je trouve que les gens devraient prendre conscience que les artistes, c’est aussi des humains. Donc ce genre de commentaires négatifs et pas constructifs, ça ne sert à rien. »

Un rêve d’enfant

Cette vie de chanteuse, Charles en rêvait quand elle était Charlotte, enfant : « J’ai commencé à me mettre à chanter sérieusement vers 11h. En fait, je suivais des cours de danse et j’ai auditionné parce qu’ils devaient choisir des danseurs qui allaient chanter pendant le spectacle. Et on m’a dit ‘T’es pas faite pour ça’. Ça m’a saoulée. Mon ego de petite fille a été blessé et j’ai arrêté la danse. Je me suis mise au chant. À 14 ans, j’ai reçu un clavier et j’ai commencé à composer. »

Si elle le pouvait, referait-elle les choses autrement ? « Non. Même si je me rends compte que mon projet a un certain succès, que j’ai fait plein de festivals pendant l’été, c’est pas non plus un buzz total comme Angèle et c’est très bien. On y va step by step (pas à pas). La seule peur, c’est de quoi va être fait l’avenir. Mais on verra bien. »

Question de look

Step by step, son look a évolué. « Toute jeune, j’ai commencé à faire des colos dans mes cheveux, à mettre des écarteurs dans les oreilles et à faire des piercings. J’ai toujours aimé changer, modifier mon corps,  être un peu différente. Ça m’aidait à me sentir une personne à part entière. En plus, ça va bien avec le projet. J’étais blonde pour le premier EP, j’ai les cheveux rouge pour l’album qui est plus peps. Donc au final, ça suit bien… »

Et en parlant de look, pourquoi ce tatouage « 312 » sur sa gorge ? « C’est le chiffre porte-bonheur de mon papa. Donc je me dis que ça peut me porter chance aussi. »

Du tac au tac…

Rouge ou bleu ?

Rouge, c’est ma couleur préférée. Ça m’évoque les roses rouge, la colère, l’amour, des émotions fortes. C’est une couleur flash qui attire l’attention.

Chips ou chocolat ?

Clairement chocolat. Moi je suis dans la team qui regarde les desserts avant de regarder les plats sur la carte du restaurant.

Hiver ou été ?

Hiver. Je déteste la chaleur. En hiver, j’adore mettre des gros pulls, des écharpes, me blottir dans ma couette…

Mer ou montagne ?

Montagne. J’adore aller skier, je trouve les montagnes magnifiques, plus belles que la mer.