«La rentrée scolaire entraîne un changement de rythme pour tout le monde, parent et enfant. Le changement, quel qu’il soit, peut entraîner du stress. C’est normal, rassure Valentine Anciaux, psychoéducatrice. Le stress n’est pas un ennemi. Il faut le voir comme un ami qui nous aide à nous mettre en mouvement vers le changement. »
Comment faire, alors, pour traverser ce qui, pour certains, peut s’apparenter à une épreuve? Valentine Anciaux nous présente cinq outils pour apprendre à gérer le stress.
«Il est important de se remettre doucement dans le rythme de l’année scolaire, en respectant nos besoins physiques: bien dormir, bien manger, respirer, c’est la base. On nourrit notre cerveau de bonnes choses, de bons aliments et d’eau, pour qu’il fonctionne correctement. On prend aussi le temps de ralentir.»
«Quand on maîtrise les événements qui arrivent, on est moins stressé. Il est donc important de s’organiser: réaliser les achats de matériel scolaire quelques jours à l’avance pour ne pas devoir courir en dernière minute, préparer le cartable, le personnaliser aussi pour avoir plaisir à utiliser les nouvelles affaires, faire un agenda de la semaine, y noter les activités extrascolaires. Faire des petites listes où l’on barre ce qui a été fait, cela motive! Avec un peu d’organisation et d’anticipation, on sait où on va, on n’est pas totalement dans l’inconnu.»
«L’activité physique permet d’évacuer toutes les tensions de notre corps. On n’a pas besoin de devenir Nafissatou Thiam pour voir les effets positifs. On peut simplement faire du vélo, aller au parc, se promener… Aller dehors trente minutes par jour pour jouer, se dépenser, c’est déjà super.»
«On se raconte tout le temps des histoires dans notre tête. Par exemple, on s’imagine ce qui pourrait mal se passer lors de la rentrée, et cela peut augmenter le stress. Mais ce n’est pas forcément la réalité. En redevenant le chef de nos pensées, en mettant en avant tout ce qui est positif lors de la rentrée (comme le fait de retrouver les copains, d’avoir un nouveau cartable, etc.), on reprend le contrôle et on choisit de mettre notre attention sur tout ce qui va être agréable. »
«Il est important d’exprimer les émotions, dire comment on se sent par rapport à la rentrée. Il y a plein de manières de le faire: la parole, l’écriture, le dessin, le jeu, la danse, la création d’une vidéo… Il ne faut pas se laisser paralyser par les émotions, mais s’en servir pour créer des choses. Il y a moyen d’en faire un chef-d’œuvre. Quoiqu’il arrive, la peur, ce n’est pas dangereux. C’est juste un peu désagréable. Mais ça finit toujours par passer.»
À quelle heure se coucher?
Entre 6 et 12 ans, les enfants ont en moyenne besoin de 9 à 11 heures de sommeil. Pour savoir à quelle heure se coucher, il faut se baser sur l’heure du réveil. Si on doit se lever à 7h et qu’on a besoin de 11h de sommeil, il est important d’être prêt à dormir vers 20h.
Penses-y!
