Le 21 avril, le dimanche de Pâques, à 8 h 30 du matin, une première explosion a retenti à Colombo, la capitale du Sri Lanka.

Cette explosion a eu lieu dans l’église catholique Saint-Antoine. Très vite, le même jour, d’autres bombes ont explosé dans des hôtels de luxe et des églises célébrant la messe de Pâques en plusieurs endroits de l’île.

Au total, six explosions très rapprochées sont survenues ce jour-là dans la matinée, et deux autres plusieurs heures après. 359 personnes sont mortes et au moins 500 autres ont été blessées.

Sur les huit explosions de bombes, les six premières étaient des attentats suicides. Deux frères sri-lankais musulmans figurant parmi les kamikazes auraient joué un rôle important dans ce déchaînement de violence. Selon les policiers, ces deux frères d’une trentaine d’années, dont les noms n’ont pas été révélés, formaient une «cellule terroriste» familiale et agissaient au sein du NTJ (National Thowheeth Jama’ath), un mouvement islamiste local. Par ailleurs, le groupe État islamique (EI), appelé aussi Daesh, a affirmé que les auteurs des attaques faisaient partie de ses combattants.

Retrouvez notre article complet dans le JDE de ce vendredi 26 avril.