La guerre de l’espace a repris. Cette semaine, le président américain a annoncé qu’il entendait bien faire revenir des astronautes américains sur la Lune d’ici cinq ans, et qu’une femme sera la prochaine personne à en fouler le sol.

C’est le 21 juillet 1969 que l’Américain Neil Armstrong a réalisé un des plus vieux rêves de l’humanité: marcher sur la Lune.

À cette époque, la course à l’espace était menée par les Américains et les Russes. Quelques mois auparavant, le 12 avril 1961, le Russe Gagarine avait effectué une révolution (un tour) de 1 h 48 min autour de la Terre, à une moyenne de 250 km d’altitude.

La course reprend

En janvier dernier, la Chine a réussi le premier alunissage d’un engin spatial sur la face cachée de la Lune, un endroit que l’on ne voit jamais depuis la Terre.

En juillet prochain, on célébrera le cinquantième anniversaire du premier pas sur la Lune par Neil Armstrong. Donald Trump souhaite que les États-Unis repartent à la reconquête de la Lune. Mais il ne précise pas comment cela va être financé. Actuellement, la Nasa (agence spatiale américaine) développe un projet de capsule capable d’envoyer des astronautes sur la Lune mais il n’est pas prévu d’expérimenter le premier vol habité de cette capsule avant 2023. Et l’on parle d’un premier vol vers la Lune d’ici 2028, au plus tôt.

Le président américain ne veut pas se faire dépasser par la Chine, qui ambitionne de mettre un pied sur la Lune avant la fin des années 2020. Et il menace la Nasa: «Si les fusées privées sont la seule façon de ramener des astronautes américains sur la Lune dans cinq ans, alors, ce sera des fusées privées.»