Le 6 janvier, 534 concurrents (dont 17 femmes) à bord de 334 véhicules (autos, motos, quads et camions) prendront le départ de la 41e édition du rallye-raid Dakar à Lima, au Pérou. Parmi les concurrents figurent 18 Belges : deux pilotes et six copilotes (qui sont assis à côté du pilote pour l’aider dans sa conduite) en voiture et dix concurrents en camion. Il n’y a pas de Belge à moto cette année.

La dernière étape se terminera le 17 janvier à Lima, au Pérou, après 11 jours de course à travers le pays. Cette année, pour la première fois de son histoire, le Dakar se déroule dans un seul et même pays. Ceux qui franchiront la ligne d’arrivée auront parcouru 5 000 km, essentiellement sur des pistes de sable. Durant deux semaines, les concurrents vont tenter de trouver les bons trajets afin d’arriver au bout de chacune des étapes, malgré les routes difficiles, le sable, les obstacles naturels, les dangers, la chaleur, les pannes techniques, les accidents, la fatigue…

La première édition de ce rallye a eu lieu en 1978. Les premières années, il partait de Paris et se terminait à Dakar, au Sénégal (Afrique). On l’appelait le Paris-Dakar. Plusieurs fois, le rallye a été la cible de menaces terroristes. En 2008, il a été annulé la veille du départ à cause de ces menaces. Depuis 2009, il se déroule en Amérique du Sud.

Des critiques

Très célèbre, le Dakar est aussi fréquemment critiqué. C’est un rallye dangereux pour les pilotes. Depuis 1978, plusieurs concurrents ont trouvé la mort dans des accidents.

Le rallye est dangereux aussi pour les populations locales. Il est arrivé que des spectateurs se fassent renverser par des engins lancés à pleine vitesse. Les défenseurs de l’environnement critiquent aussi ce rallye. Des centaines de voitures et de camions qui traversent des paysages sauvages et naturels, cela peut être choquant. Toutes ces critiques n’empêchent pas les amateurs de rallye de suivre chaque année la course de près.