La pratique existait déjà mais elle figure maintenant officiellement dans le Code de la route, l’ensemble des règles à respecter quand on conduit, on roule, on marche en rue.

Depuis ce 20 octobre, les «rues scolaires» existent dans ce Code de la route.

Quel était le problème?

En début et en fin de journée scolaire, les abords des écoles sont parfois très dangereux. Les enfants sortent de l’école, les voitures arrivent en nombre et veulent approcher au plus près de l’établissement, s’arrêtent, manœuvrent… Les accidents sont fréquents.

De plus, toutes ces voitures polluent l’air avec leurs gaz d’échappement (les gaz qui sortent du pot d’échappement de la voiture). Mauvais pour la santé, ces gaz se retrouvent dans l’air que respirent les enfants devant l’école mais aussi dans la cour et dans les classes!

Fermer la rue un moment

Un directeur d’école et les autorités de sa commune peuvent se mettre d’accord pour que la rue de l’école soit fermée à la circulation au début et en fin de journée scolaire.

Un assistant de sécurité de la ville vient alors placer des barrières aux entrées de la rue, avec un panneau rond blanc à bord rouge et une mention «rue scolaire». Le Code de la route dit que cette rue est alors réservée aux piétons et aux cyclistes. Seuls les conducteurs de véhicules à moteur qui habitent la rue ou y ont un garage peuvent y circuler, au pas (à la vitesse de la marche), en laissant passer les piétons et les cyclistes. Bien sûr, un véhicule de police ou une ambulance qui doit intervenir dans la rue est autorisé à entrer dans la rue scolaire.

Transformer une rue en rue scolaire pendant quelques dizaines de minutes, matin et soir, se fait déjà, essentiellement à Bruxelles et en Flandre. Cette pratique ne va pas s’imposer partout, devant toutes les écoles. C’est en fonction des lieux et des besoins que cela s’organise, quand l’école et la commune sont d’accord, pour assurer la sécurité de tous.