On a à peine été surpris lorsqu’on a découvert le nom de cet album. Avec ses vidéos et photos décalées sur Instagram, et depuis son premier titre, La loi de Murphy, Angèle nous a habitués à l’humour. Mais en écoutant chaque titre, on découvre d’autres aspects de la personnalité de cette artiste. Angèle est aussi romantique (Nombreux, Les matins), tristounette (Flemme, Tout oublier), sérieuse ou plus profonde (Jalousie, Ta reine)…

Comment écrit-elle ses chansons? «Souvent, une phrase vient. Je la trouve intéressante, je commence à la chanter, et le reste suit. Si je mets trop de temps à écrire, je trouve que c’est pas bon signe et j’arrête… »

Les chansons de cet album, elle a déjà pu les tester cet été en chantant dans des festivals. «Les festivals, c’est cool parce que tu es très vite sur des grandes scènes avec beaucoup de monde. C’est aussi l’occasion de jouer devant un public de curieux qui ne te connaissent pas. Ça a permis de tester les morceaux. Il y a des chansons qui ont évolué. Une que j’avais écrite en «je» et j’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas bien. Sur l’album, elle est à la troisième personne du singulier. »

Du brol et de l’humour bien belges

Cet album, Angèle le sort en Belgique mais aussi en France, où elle doit expliquer le mot «brol», un terme bien belge. «Je dois leur expliquer le bazar, un tas d’objets dont on voudrait se séparer mais on n’y arrive pas. Par exemple, à la maison, j’ai un porte-clés avec des clés qui n’appartiennent à aucune porte. Mais j’arrive pas à m’en débarrasser…»

Le brol rigolo d’Angèle, c’est aussi tous les objets que l’on voit sur ses photos et vidéos. Est-ce que ce personnage lui ressemble? «C’est pas complètement moi! Dans mes clips, mes vidéos, mes photos, il y a des décors, de la mise en scène… Je ne me promène pas partout avec des spaghettis sur la tête!»