Peut-on résister? En 14-18, ceux qui le font utilisent des manières non armées. Certains expriment clairement leur refus de travailler pour l’occupant et sont emprisonnés en Allemagne. D’autres mettent en place une presse clandestine (une presse interdite par les autorités dominantes du pays). C’est comme ça que naît La Libre Belgique en février 1915 qui sera publiée pendant toute la guerre sans que les Allemands aient pu s’en rendre compte. D’autres mènent des activités pour les services de renseignements notamment anglais (SIS). Le but est l’espionnage des lignes arrière allemandes au profit des alliés. L’un de ces réseaux s’appelle la Dame Blanche, il compte plus de 1300 agents.

Quelque 7 000 personnes deviennent aussi des résistantes. Parmi elles, Edith Cavell, citoyenne britannique et membre du Secret Intelligence Service (SIS) , infirmière en Belgique qui a organisé le passage de centaines de soldats alliés aux Pays-Bas (qui était un pays neutre, en dehors des combats). Ou encore Gabrielle Petit, piégée après deux ans d’espionnage pour les Anglais. Toutes les deux seront démasquées et fusillées par les Allemands.