Une appétissante odeur de chocolat flotte dans l’air. Sur des étagères, des lapins en chocolat nous sourient. Adeline Frantzen prépare des friandises de Pâques depuis mi-février. « Et cette année, c’est Éléonore qui fait les creux… les figurines creuses! »

Comment fait-on le chocolat, à la base? Nous avions fait une vidéo Dessine-moi une actu sur ce sujet.

Le chocolat arrive ici en petits galets. Il y a du noir, du blanc, et du chocolat au lait. Pour pouvoir le travailler, lui donner des formes et l’enrichir de noisettes, pralin ou caramel, il faut faire fondre ce chocolat. Adeline montre deux machines : « Ce sont des tempéreuses. Le chocolat y est fondu et maintenu à 45°C. Puis il sort par le robinet, à 32°C pour le chocolat noir, à 30°C pour le chocolat au lait et à 29°C pour le chocolat blanc. »

ÉdA / N.L.

Éléonore prend un moule en plastique fermé. Elle le place sous le robinet, appuie sur la pédale et remplit les deux formes de lapins. Elle pose quelques instants le moule sur la tablette de la tempéreuse, en le maintenant bien, et la machine se met à vibrer. « C’est pour retirer les bulles d’air », explique-t-elle.

Du chocolat a durci et s’est collé au moule. Éléonore vide ce qui est resté liquide et pose le moule, debout, sur une petite grille. L’excédent de chocolat coule.

ÉdA/N.L.

On attend un peu que ça durcisse. Éléonore prend alors une spatule et gratte le bord des figurines, pour qu’il soit bien lisse. « Elle doit partir du milieu et aller vers l’extérieur, précise Adeline. Sinon, elle pourrait casser le chocolat avec la spatule. »

Éléonore recommence l’opération pour faire une deuxième couche. « C’est important que la figurine soit assez épaisse pour être solide, notamment aux endroits où il y a des détails. »

Il faut maintenant attendre pour le démoulage. « Quand le chocolat se fige, il se rétracte. Il se décolle du moule facilement. » Mais en attendant, on passe à la fabrication de petits œufs fourrés !

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Des petits œufs

Adeline prend une plaque en plastique creusée de demi-œufs. Elle fait couler du chocolat blanc dessus, et fait vibrer sur le côté de la tempéreuse. Une fois que le chocolat est figé, elle racle la plaque avec une spatule pour que les bords des œufs soient bien lisses.

ÉdA/N.L.

Éléonore prend alors une poche à douille pleine de mélange praliné. Elle remplit les œufs et enlève le surplus avec la spatule. Adeline prend ensuite deux plaques et les assemble pour fermer les œufs. Une fois que ce sera figé, elle pourra les démouler.
Il faudra alors emballer tous les œufs, à la main. En veillant à bien respecter le code couleur. Il y a 24 goûts différents, donc 24 couleurs de papier d’emballage ! « J’essaie parfois d’emballer les œufs, mais je n’y arrive pas encore, dit Éléonore. C’est difficile. Par contre, en plus de faire les figurines et les œufs, j’aime bien aider Maman à marbrer le chocolat. Ou à tenir le magasin. »

Pourquoi des oeufs à Pâques? C’est à lire ici.