On a une attitude de mauvais joueur quand on refuse la victoire, la supériorité de l’adversaire. Certains en viennent à faire valser le plateau de jeu, les pions et les dés. D’autres cachent le fait d’être mauvais joueur en se moquant des gagnants ou des règles, en attribuant leur échec aux circonstances, à la malchance ou aux autres, ou se réfugient dans le silence.


Ne colle pas d’étiquette

Être mauvais perdant, ça nous arrive à tous. Inutile de coller une étiquette à un joueur en le désignant d’office comme LE  mauvais perdant de service, car on peut tous être déçus de perdre.  Le top serait évidemment de réussir à rire de nos propres malchances, de nos erreurs, de nos maladresses. Ou de saluer la chance et l’habileté d’un autre joueur. Mais reconnaissons que c’est plus facile si, par ailleurs, on a aussi des réussites. 


Comme tu le verras dans ce dossier, il existe différents types de jeux. On peut, par exemple, être plus à l’aise dans les jeux de stratégie et ne pas s’y retrouver dans les jeux d’ambiance où l’on dessine. Varie donc les genres, y compris en optant pour des jeux coopératifs, où l’on joue ensemble plutôt que contre.

Si tu te sens déçu(e) et triste lorsque tu perds, ne t’associe pas à la défaite : si tu perds, ce n’est pas que tu es nul(le). Rien à voir. Souviens-toi qu’au jeu, l’envie de s’amuser et de se détendre prime.  Ne pourris pas l’ambiance et rappelle-toi comment tu jouais l’an dernier. Tu as sûrement fait de sacrés progrès. Comme en sport, donne-toi des règles de fair-play et fais l’exercice de dire : « Bien joué! C’était une victoire bien méritée ! On se serre la main ? » Car c’est ça, être un bon joueur!