L’ensemble de la Belgique tourne au ralenti ce mercredi 9 novembre 2022.

Hôpitaux, transports publics, police, aéroports, entreprises, écoles, magasins … ils sont nombreux à avoir « débrayé ». C’est la grève générale.

C’est quoi une grève générale?

La grève, c’est un arrêt de travail collectif dans un but précis. Il faut en général déposer un préavis (annonce) de grève, avoir tenté de résoudre le conflit par la discussion (la conciliation sociale) et identifier clairement le but de la grève.

Une grève générale est une grève qui touche en théorie tous les travailleurs d’un pays. En pratique, c’est une grève de grande ampleur sur un territoire donné.

Pourquoi une grève générale en Belgique ?

En Belgique, comme ailleurs en Europe et dans le monde, la flambée des prix de l’énergie et du coût de la vie inquiète. Deux des trois grandes organisations syndicales belges (qui défendent les droits des travailleurs) ont appelé leurs membres à faire grève pour protester contre cette situation et attirer l’attention des politiques pour leur demander d’agir. La troisième n’appelle pas ses militants à la grève mais participe à différentes actions.

Les organisations syndicales souhaitent que les politiques prennent des décisions fortes pour aider les citoyens à traverser la crise. Entre autres, en renforçant leur pouvoir d’achat.

Le pouvoir d’achat, c’est ce qu’on peut acheter avec ses revenus, avec l’argent qu’on gagne ou qu’on reçoit. Pour le moment, on en parle beaucoup, parce qu’il diminue. Cela veut dire que les prix augmentent plus vite que les revenus des gens. De plus en plus de personnes ont des difficultés à payer leurs factures.

Quelles sont les conséquences de la grève générale?

L’appel à la grève a été bien entendu. Dans le pays, de nombreux travailleurs ont débrayé. La Belgique tourne donc au ralenti ce mercredi 9 novembre.

Les perturbations sont nombreuses dans les transports publics (bus, trains, trams) mais aussi dans les aéroports, les hôpitaux (où, évidemment, les soins urgents sont maintenus) et les entreprises. Dans les écoles, aussi, certains membres du personnel ont décidé de ne pas travailler pour soutenir le mouvement de grève.