La bise est revenue, les câlins aussi. On peut à nouveau voyager. Le masque n’est plus porté que par une minorité de personnes. L’usage de gel hydroalcoolique se fait de plus en plus rare. Et qui donc encore tousse dans son coude ? Lorsqu’on regarde autour de nous, le Covid semble ne plus exister pour une grande partie de la population. Ou en tout cas, ne plus sembler si dangereux qu’il y a quelques mois à peine, avec toutes les précautions qu’il réclamait.

Pourquoi fait-on moins attention ?

Ce relâchement des gestes barrières est dû à plusieurs choses. L’épidémie, déjà, s’est fortement ralentie par rapport à ce qu’on a pu connaître. La vaccination a joué un grand rôle en cela. Si le vaccin n’empêche pas la transmission et donc la contamination par le coronavirus, il les réduit et diminue fortement les risques de développer des formes graves de la maladie.

C’est ce qui a permis, entre autres, de désengorger les hôpitaux et les services de soins intensifs. Beaucoup de personnes souffrant de formes graves de Covid sont âgées. Or, en Belgique, la très grande majorité du groupe des plus de 65 ans est entièrement vaccinée.

Les mesures prises par le gouvernement au moment des grands pics épidémiques ont été suspendues pour la plupart d’entre elles. Aussi, la population a moins conscience de la présence du virus. Omicron étant devenu dominant chez nous, le virus fait également moins peur. Car ce variant, bien qu’il soit plus contagieux, est moins dangereux que les précédents. Les symptômes peuvent être minimes avec lui, voire inexistants. Les médias parlent donc forcément moins du coronavirus, les gens sont moins confrontés aux informations sur le sujet et pensent moins à appliquer les gestes barrières. Il y a, enfin, aussi, une forme de lassitude qui s’est installée : on a envie de ne plus penser à ce fichu virus et de passer à autre chose.

L’OMS invite à la prudence

Et pourtant, même si la situation s’est largement améliorée, le Covid est bel et bien toujours présent en Belgique, comme ailleurs dans le monde ! Des personnes continuent chaque jour d’être contaminées et certaines développent des problèmes plus graves qui nécessitent une hospitalisation. On a d’ailleurs connu chez nous une hausse des contaminations ces dernières semaines avant que celles-ci ne repartent à la baisse.

Mais nous ne sommes pas pour autant à l’abri d’une nouvelle vague. Omicron, actuellement dominant, pourrait être remplacé par un nouveau variant dont il est impossible à ce stade de connaître les éventuels effets. De son côté, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) invite la population mondiale à rester prudente et à poursuivre les efforts pour enrayer (faire disparaître) l’épidémie. Ceci en poursuivant les campagnes de vaccination combinées à l’application des gestes barrières. Ainsi qu’en encourageant les doses booster pour les personnes à risque.