Après de longues périodes de sécheresse, la pluie est attendue avec impatience dans de nombreuses régions. Mais pas dans n’importe quelle quantité. Si les précipitations sont trop importantes, elles peuvent provoquer des inondations.

Il existe bien des liens entre la sécheresse et les inondations, même si les deux phénomènes météorologiques paraissent complètement opposés.

Une expérience très simple, filmée par un professeur de l’université de Reading en Angleterre et largement partagée sur les réseaux sociaux, permet de l’illustrer.

On y voit que le sol absorbe différemment l’eau en fonction de son niveau d’humidité ou de sécheresse. Un sol « gras » absorbe beaucoup plus rapidement l’eau qu’un sol très sec. Lorsque des fortes précipitations tombent sur un sol marqué par de grandes périodes de chaleur, l’eau ne pénètre donc pas assez rapidement dans le sol et reste en surface.

Après des périodes de sécheresse, l’idéal serait des pluies légères afin de réhumidifier les sols et augmenter leur capacité d’absorption. Mais les vagues de chaleur et l’évaporation de l’eau plus rapide qui s’en suit ont plutôt tendance à provoquer des précipitations violentes. Outre le caractère sec ou humide du sol, la présence de végétations améliore la capacité d’absorption des sols, alors que la bétonisation des sols empêche l’eau d’être absorbée.

La crise climatique augmente la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques.