Depuis le mois de juin, de nombreux pays font face à des vagues de chaleur intense. C’est le cas notamment de l’Espagne et du Portugal dont les thermomètres affichent actuellement des températures de plus de 40 degrés, ou encore du Maroc avec 48 degrés atteints par endroits   !

La France non plus n’est pas épargnée par ce mercure qui grimpe. Le pic est attendu pour ce week-end : les météorologues annonçant là aussi des températures avoisinant les 40 degrés.

Et chez nous  ?

En Belgique, il a fait très chaud ces mardi et mercredi par rapport aux normales de saison. Et même si les températures tendent à baisser depuis ce jeudi, on devrait à nouveau connaître de fortes chaleurs dès ce dimanche et la semaine prochaine avec plus de 30 degrés attendus. Et le week-end suivant, les prévisions nous annoncent déjà plus de 35 degrés…

Peut-on parler de vague de chaleur  ? Chez nous, pour parler de « vague de chaleur », il faut enregistrer une température de plus de 25 degrés durant au moins cinq jours d’affilée et il faut que, durant cette période, on ait dépassé les 30 degrés durant trois jours. On parle de canicule lorsque des températures anormalement élevées sont relevées sur une période prolongée, de jour comme de nuit, et qu’elles présentent un risque pour la santé de la population.

Une situation préoccupante

Cette météo suffocante qui sévit un peu partout est due à la combinaison de deux phénomènes : un anticyclone (une zone de haute pression, temps sec et ensoleillé) qui recouvre une grande partie du continent européen ; et une dépression isolée venue du Portugal (une zone de basse pression) qui provoque un vent très fort et chaud provenant d’Afrique.

Beaucoup de scientifiques pointent aussi le rôle du réchauffement climatique.

Depuis toujours, la Belgique, comme d’autres pays d’Europe, connaît des épisodes de températures plus élevées. Mais les émissions de gaz à effet de serre augmentent la puissance, la durée et la fréquence de ces vagues de chaleur. Une situation préoccupante dans la mesure où notre pays n’est pas fait pour supporter un tel climat et que les conséquences pourraient être importantes sur notre environnement, notre faune et notre flore, ou même sur nous, les humains.