Visite exceptionnelle ce lundi à Bruxelles puisque les examens terminés, 300 enfants ont eu la chance de rencontrer le célèbre astronaute français Thomas Pesquet.

Après avoir observé un lancé de fusées d’eau, le Français a pris le temps de répondre aux très nombreuses questions. « Est-ce l’eau qu’on boit dans l’espace, elle flotte dans notre ventre « , se demande notamment une jeune fille.

« Une fois dans l’espace, tout dans le corps flotte en effet , lui répond Thomas Pesquet. Il n’y a donc rien qui repose sur le fond de l’estomac. C’est notamment pour ça que l’on pense que les astronautes perdent du poids, parce que très rapidement, ils n’ont plus faim. »

« Il n’y avait vraiment rien qui me prédestinait à ça »

Pour Thomas Pesquet, n’importe quel enfant peut rêver de devenir astronaute, et mettre tout en place pour réaliser ce rêve.  » Ces enfants ont-ils vraiment une chance de devenir astronaute? Oui, et j’en suis la preuve, confirme-t-il. Je viens d’un village de 52 habitants. Mes parents étaient enseignants dans la petite école du coin. Il n’y avait vraiment rien qui me prédestinait à ça. »

Le Français reconnaît toutefois qu’il a  » eu de la chance  » de s’envoler par deux fois dans l’espace, alors qu’il y des dizaines de milliers de candidats.

« Mais s’ils ne finissent pas dans une fusée, les candidats auront peut-être l’opportunité d’occuper une autre fonction spatiale toute aussi importante « , insiste Thomas Dermine, le Secrétaire d’Etat chargé du Spatial.

 » Individuellement, il n’y a rien de difficile, complète Thomas Pesquet. On ne va pas vous demander d’être Prix Nobel. J’ai l’habitude de dire que la phase la plus sélective d’une sélection d’astronaute, c’est le moment où on décide de s’inscrire ou pas. 99% des gens décident de ne pas le faire et tous ces gens sont éliminés dès le départ. « 

Après avoir passé 396 jours, 11h et 34 minutes dans l’espace, Thomas Pesquet rêve désormais d’aller sur la lune. On le lui souhaite.

Reportage et vidéo par Mathieu Golinvaux